Ashtanga Yoga – Les 8 membres de Yoga

Écrit par Pankaj Saini

Durant un dernier article, on parlait des textes classiques définissant Yoga comme un état d’être qui nous permet de voir la Réalité. Mais comment peut-on accéder à cet état ? La clé pour accéder à cet état se trouve dans les 8 membres de Yoga, tel décrit par le sage Patanjali.

Environ 400 ans avant J.-C., un grand sage, Patanjali, écrit le premier manuel pratique de Yoga (ou du moins le plus ancien qui nous reste !) : les Yoga Sutras. Dans ce manuel, Patanjali nous parle de Ashtanga Yoga (Sanskrit : अष्टाङ्गयोग, IAST : aṣṭāṅgayoga).

Le mot Ashta veut dire « 8 ». Anga veut dire « membre ». Il nous donne les 8 membres pratiques qui nous permettront d’atteindre l’état de Yoga dont nous parle Sri Krishna dans la Bhagavad Gita. Ce style de Yoga est aussi appelé Raja Yoga.

A noter : Ashtanga Yoga décrit par Patanjali n’a strictement rien à avoir avec la pratique d’Ashtanga Vinyasa Yoga de Pratibha Jois, même si les deux partagent le même nom.

Pourquoi ce besoin des 8 membres de Yoga ?

Sri Krishna, dans la Bhagavad Gita, dit : « l’équanimité en face de l’échec ou la réussite est Yoga ». Mais ce n’est pas un état qui peut être atteint en faisant juste « une chose ». Cela demande un travail holistique sur notre être, que ce soit titre social, physique ou mental. De même, afin d’atteindre les 4 objectifs de la vie, de pouvoir atteindre notre vraie raison d’être, il est important de travailler de manière globale sur notre être.

C’est d’ailleurs une particularité de toute la philosophie indienne. Elle privilégie une approche holistique, qui tient en compte le bien-être sur le long terme, le travail physique, psychologique et social. Nos sages (Rsi) considéraient que ce n’est qu’ainsi que l’on peut avoir le Darshana (réalisation) d’une philosophie.

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Patanjali nous donne un manuel complet qui contient 8 membres, ou 8 facettes, sur lesquels il nous incite à travailler. Très souvent, ces 8 membres de Yoga sont vus comme les marches d’un escalier – où on va pas à pas, une marche après l’autre.

Cependant, de mon expérience personnelle ainsi que dans l’enseignement que j’avais reçu, il est mieux de les voir comme les rayons d’une roue, où chaque membre nous aide à mieux comprendre le prochain membre.

A noter : Cet article fait partie d’une série d’articles sur la philosophie qui seront écrits dans les mois à venir. Dans cet article, je vais faire un résumer de ces 8 membres, que l’on approfondira dans les articles suivants. Quand ces articles seront écrits, j’ajouterai les liens dans cet article également.

Yama – comment agir vers l’extérieur

Yama (Sanskrit : यम) c’est la bride du conducteur de char. Très souvent on les voit comme les éthiques : ce que l’on doit faire et ce que l’on ne doit pas faire.

Mais avant de parler des Yama, je vais vous raconter une histoire venant de la Mahabharata. Durant la préparation pour la guerre à venir, Duryodhana et Arjuna, vont voir Sri Krishna pour lui demander son soutient dans la guerre. Krishna, qui est dans l’obligation d’aider les deux camps, leur dit : « d’un côté est toute mon armée et de l’autre moi. Mais je ne prendrai pas d’arme, et je ne participerai dans la guerre uniquement comme le conducteur d’un chariot. Choisissez ce que vous souhaitez. »

Duryodhana choisit l’armée. Arjuna choisit Sri Krishna et lui demande de conduire son chariot dans la guerre.

Au début, je ne captais pas tout à fait les subtilités de cette histoire de la Mahabharata. C’est uniquement quand j’ai pris quelques cours d’équitation que cela m’a montré la profondeur de ce passage de la Mahabharata.

On a certes une bride quand on monte un cheval. Mais afin de vraiment être un cavalier, il est important de savoir quand et comment utiliser la bride. Et cela vient uniquement quand on comprend notre cheval, quand on est à l’aise avec lui, et quand on est conscient de notre environnement ainsi que de ce que l’on cherche à faire.

Masterclass : Les Yamas de Yoga

D’ailleurs, dans les temps anciens, dans l’art de la guerre décrit dans les textes indiens, les conducteurs de chariot étaient souvent des très grands stratèges dont la connaissance était souvent la clé de la victoire ou de la défaite.

C’est la même chose pour les yamas. Il ne s’agit pas de commandements rigides. Mais d’une vraie compréhension de la philosophie et un travail sur soi.

Patanjali mentionne 5 yamas dans les Yoga Sutras :

  1. Ahiṃsā (अहिंसा) : La non-violence, ou plus exactement l’absence de la violence, que ce soit dans nos paroles, nos pensées ou nos actes.
  2. Satya (सत्य) : Dire ce qui est juste, ce qui est réel.
  3. Asteya (अस्तेय) : Ne pas voler, que ce soit une parole, une pensée ou un acte.
  4. Brahmacharya (ब्रह्मचर्य) : Suivre la voie de Brahma, la voie de Sat (ce qui est juste). (A noter : ce n’est pas tout à fait célibat.)
  5. Aparigraha (अपरिग्रहः) : L’absence de convoitise, l’absence d’égoïsme et de possessivité.  

Mais il y a également d’autres yamas qui sont mentionnés dans d’autres textes :

  • Kṣamā (क्षमा) : Pardonner.
  • Dhrti (धृति) : La fortitude et la persévérance.
  • Dayā (दया) : La compassion.
  • Ārjava (आर्जव) : Être sincère et s’éloigner de l’hypocrisie.
  • Mitāhāra (मिताहार) : Être mesuré dans ce que nous consommons.

Niyama – les observances

Le mot Niyama (Sanskrit : नियम) veut dire, dans son sens le plus simple, restreindre et prévenir. Mais comme souvent en Sanskrit, rien n’est aussi simple !

Dans les Purana, on parle de Niyama comme un des fils de Dharma et de Dhrti : de ce qui est juste, et de la fortitude. Niyama peut aussi être traduit comme un vœu et une promesse, tout comme on peut le traduire comme l’obligation et la nécessité. C’est aussi un des noms de Vishnu : la partie de la trinité qui se charge du maintien du cosmos.

C’est d’ailleurs quand on combine l’intégralité de ces définitions que l’on capte ce que veut réellement dire Niyama.

Si on se dit « je dois faire ça », les Niyamas deviennent rigides et génèrent des frustrations (tout en restant bien plus difficiles à mettre en pratique). En contrepartie, une fois on capte « ça doit être fait » afin de poursuivre la voie de Yoga, les mêmes Niyamas deviennent la source de notre pouvoir et nous remplissent de la fortitude.

Patanjali parle de 5 Niyamas dans les Yoga Sutras :

  1. Shaucha (शौच) : La purification du corps, de la parole et du mental. (A noter : les exercices physiques que nous pratiquons dans yoga moderne rentrent dans ce Niyama, et pas dans Asana).
  2. Santosha (सन्तोष) : Travail sur le contentement, sur l’acceptation de ce qui est.
  3. Tapas (तपस्) : Discipline de soi, persévérance, le feu interne.
  4. Svadhyaya (स्वाध्याय) : La contemplation et la réflexion sur la nature de Soi.
  5. Ishvarapranidhana (ईश्वरप्रणिधान) : La contemplation et la dévotion envers Dieu.

D’autres Niyamas dont parlent les autres textes :      

  1. Āstikya (आस्तिक्य) : La foi dans le vrai Soi, l’étude et la contemplation des écoles orthodoxes de la philosophie comme Yoga, Samkhya, Vedanta, etc.  
  2. Dāna (दान) : La générosité, la charité, le partage avec les autres.
  3. Siddhānta vakya śrāvaṇa (सिद्धान्त वक्य श्रवण) : La lecture des textes anciens.
  4. Hrī (ह्री) : être modeste et humble, accepter son passé.
  5. Mati (मति) : Réfléchir et contempler afin de mieux comprendre, transcender la dualité et les conflits.
  6. Japa (जप) : La répétition, notamment des mantras et des textes sacrés.

Asana – l’assise d’un yogi

Ce sont les Yamas et les Niyamas qui permettent au yogi de vraiment s’asseoir : d’établir une Asana (Sanskrit : आसन). Mais ici, il est important d’utiliser ce terme dans son sens figuratif.

En soit, le mot Asana veut dire s’assoir, ou le fait d’être assis. C’est aussi l’endroit où on demeure. Aujourd’hui, on utilise ce terme plus comme un synonyme d’exercice physique. Mais le mot sanskrit pour exercice physique n’est pas Asana : c’est Vyayama. De même, on utilise le terme Asana aussi pour parler de la « façon » de s’asseoir. Mais cela reste de nouveau assez erroné et limité comme définition.

Un yogi s’assit pour une raison : afin de pouvoir méditer et atteindre Samadhi. Mais cette assise ne dépend absolument pas de l’ouverture ou la fermeture de nos hanches ! Quand un yogi s’assied, il est posé : mentalement, socialement et physiquement. Il ne désire plus rien, il n’a aucune rancœur, il en en paix avec lui-même. Ni les incertitudes ni les doutes ne sont présents. Il sait ce qu’il doit faire.

Asana est le siège du pouvoir d’un yogi. C’est son repère qui lui permet d’avancer sans crainte et sans peur dans sa voie. Car ce n’est qu’ainsi il peut maitriser l’art des Pranayamas et devenir capable de rentrer dans la méditation.

Pranayama – la maitrise de l’essence de la vie

Apprenez l’art et la science des Pranayama

Pranayama (Sanskrit : प्राणायाम, IAST : prāṇāyāma) est composé de deux mots : prana et ayama. Très souvent, on traduit prana comme le « souffle ». Cependant, le souffle n’est que la dernière manifestation de prana.

Tout ce que nous faisons : que ce soit réfléchir, que ce soit manger, soulever un bras : ce sont tous des mouvements qui sont générés par prana. Mais cela ne s’arrête nullement là. Les sens perçoivent, mais c’est prana qui amène les informations jusqu’au mental, et ensuite jusqu’à la conscience. De même, quand la conscience décide d’une action, c’est prana qui est derrière la mise en action.

Prana est également ce qui permet à l’existence de poursuivre son chemin. Quand le mouvement de prana cesse, l’existence cesse également.

Le mot ayama est traduit comme contrôler par certains commentateurs. D’autres parlent de l’expansion. Mais si on prend en compte l’évolution d’après Samkhya et on reste fidèle à la métaphysique de Yoga, on pourrait parler « d’étendre » le prana, pour que ses aspects subtils deviennent accessibles.

Samkhya nous enseigne que toute évolution n’est rien d’autre qu’une transformation de Prakriti (la nature primordiale) initiale, qui se manifeste comme notre intellect, ensuite notre égo, notre mental, nos 5 sens et finalement comme notre corps. Dû à ce processus qui donne naissance à notre être, nos sens cognitifs restent tournés vers l’extérieur, ce qui nous empêche de faire l’expérience de ces aspects internes de notre être. Ainsi vient l’attachement au corps et aux acquis matériels.

Le rôle principal de Pranayama est de tourner nos sens cognitifs vers l’intérieur, pour que l’on puisse capter les subtilités de notre mental, notre égo, et que l’on puisse commencer à maitriser notre mental.

Pratyahara – quand les sens se retirent

Grâce à la pratique de Pranayama, l’état de Pratyahara (Sanskrit प्रत्याहार, IAST Pratyāhāra) s’installe chez le Yogi. Pratyahara vient de deux mots : « Prati » qui est une préposition qui signifie « s’éloigner de » ou « contre », et ahara, qui veut dire « nourriture ».

Mais ici, la nourriture n’est pas uniquement ce que nous mangeons. C’est tout ce que nous consommons ou plus exactement, notre besoin de consommer.

C’est un état assez particulier. Rien que de parler de cet état fait très peur à beaucoup de personnes qui débutent dans Yoga. D’ailleurs, c’est un état que l’on cherche de moins en moins dans la pratique de yoga moderne.

Beaucoup de personnes pensent qu’ayant atteint cet état, ils n’auront plus « envie » de rien. Ou encore que cet état nous incite à l’ascétisme. Ces peurs sont liées aux limites de notre perception actuelle.

Aujourd’hui, nous parlons de plus en plus de liberté. Cependant, sommes-nous réellement libres ? Les désirs et les acquisitions auxquels nous donnons tellement d’importance, sont-ils réellement nos désirs ? Ou simplement une manifestation de nos peurs ?

Lorsqu’un yogi atteint Pratyahara, il n’est plus motivé par ses peurs. Il devient, en grande partie, décisionnaire de sa vie. Au lieu de réagir à la vie, il devient un vrai acteur de son destin, et ainsi il atteint la vraie liberté.

Dharana – la vraie concentration

Un autre effet de l’état de Pratyahara est que le yogi devient capable de la vraie concentration. Patanjali appelle ce membre Dharana (Sanskrit : धारणा, IAST : Dhāraṇā), qui veut dire « tenir », « porter », « maintenir » ou encore « retenir ».

Afin de bien comprendre le sens de Dharana, il est important de capter comment marche notre mental. Notre mental a deux particularités : il est minuscule et il bouge avec une très grande rapidité.

Prenons un exemple. Quand on rentre dans une pièce, on voit comment la pièce est meublée, comment elle est construite. On sent les odeurs qui sont présentes dans la pièce. On entend les personnes qui sont là.

On a l’impression que l’on a toutes ces informations d’un seul coup. Cependant, cela représente des millions de mouvements au niveau de notre mental, où il a géré non seulement les informations venant des 5 sens, mais aussi les réactions et les pensées générées par ces mouvements.

Même lorsque nous sommes très concentrés, ces mouvements du mental continuent. C’est la raison pour laquelle la concentration demande tellement d’effort et stresse autant notre corps et notre mental, car cela va à l’encontre de la nature du mental.

Durant Dharana (qui ne peut être fait qu’après Pratyahara), la pensée qui termine est exactement la même que la pensée qui vient. C’est-à-dire, le mental devient capable de retenir la même pensée/information sur une longue durée. Et cela se fait avec très peu d’effort (en comparaison avec la concentration habituelle). C’est le début de la pratique méditative.

Dhyana – l’état méditatif

Tout comme la pratique des pranayamas établit le yogi dans l’état de Pratyahara, la pratique de Dharana lui amène dans Dhyana.

Dhyana (Sanskrit : ध्यान, IAST : Dhyāna) vient de la racine dhi qui veut dire « réceptacle » et yana qui veut dire « moyen de transport », ou « procéder/marcher ».

On peut voir Dhyana comme le processus qui amène les informations à propos du sujet de notre méditation vers le réceptacle de notre conscience. On le traduit comme « contemplation » ou « méditation ». Cependant, la plupart de temps quand nous pensons à contempler, nous sommes fondamentalement dans l’analyse et la comparaison.

Ce n’est pas le cas quand Dhyana est atteint. Dans cet état, on observe de manière pure l’objet de notre attention. Il n’y a ni d’analyse ni jugement qui est porté sur l’objet.

Tant que nous n’avons pas atteint cet état, en parler peut paraitre bizarre. Car pour comprendre quelque chose, nous sommes habitués à l’analyser. Cependant, ça c’est la compréhension « externe » et superficielle. Cela reste au niveau du mental, et se manifeste comme une collection de pensées.

Durant Dhyana, la compréhension est « interne » et profonde. Et on « capte » chaque qualité de l’objet de la méditation. Ce qui donne naissance à Samadhi.

A lire : La différence entre observer et analyser.

Samadhi

Samadhi (Sanskrit: समाधी, IAST : Samādhi) est composé de « Sam » qui veut dire « complètement », « pleinement », « ensemble », et de « adhi », qui veut dire « s’établir ». On peut le voir comme l’état où notre conscience (Purusha/observateur) occupe le même espace-temps que l’objet de notre méditation.

Maintenant, Samadhi est souvent vu comme une finalité de Yoga. C’est loin d’être le cas. Il existe plusieurs niveaux de Samadhi. Et Samadhi est atteint au fur et à mesure avec les différents Tattvas (principes de la réalité) qui forment le cosmos et notre organisme.

Tout comme Dhyana, Samadhi est également un état passif qui s’établit à la suite de Dhyana. C’est le moment où notre conscience « capte » la raison d’être de l’objet de la méditation. Et devient capable de, si besoin, « dissoudre » cette raison d’être. Ainsi, le pratiquant devient capable de méditer sur un principe plus subtil que celui avec lequel il avait démarré. Et il continue de progresser dans la voie de Yoga.

La roue de Yoga

Ayant atteint Samadhi avec un aspect de la réalité, le yogi revoit les Yamas et les Niyamas d’un nouvel œil. Les subtilités qui lui échappaient durant la première lecture deviennent maintenant évidentes. Ce qui lui permet d’établir d’une manière plus profonde son Asana, et encore mieux pratiquer Pranayama.

Ces étapes se répètent chaque fois le Samadhi est atteint, jusqu’à ce que le yogi atteigne Samadhi avec le premier principe de la réalité.

C’est d’ailleurs la raison d’être de la métaphysique : afin de pouvoir diriger les efforts du yogi vers les principes de plus en plus subtils !

Image de couverture :
This image was originally posted to Flickr by janbockaert at https://www.flickr.com/photos/91474557@N00/16515145257. It was reviewed on 25 May 2015 by FlickreviewR and was confirmed to be licensed under the terms of the cc-by-sa-2.0. Redimensionnée pour le blog

Ils vous plairont aussi...

  • Merci Pankaj! J’ai savouré chaque mot de ton analyse qui est parfait. Je suis d’accord avec tout et j’attends la suite prochainement. Peut être que, un jour, tu pourras nous parler de Darshana, évoqué au début de ton article. Gros bisous à toute l’équipe de YogaLaboratorium et à bientôt. Namaste 📿💞🙏

      • Bonjour Pankaj ! Merci pour cet excellent article, qui me génère beaucoup de questions. J’ai hâte de lire tes prochains articles pour aller plus loin encore. (Prévois tu aussi un ou des articles sur les Darshana en tant que systèmes philosophiques, en particulier sur Samkhya, Vedanta, Nyaya, Mimamsa et Vaisheshika?) A bientôt et bonne journée. Namaste 🪔🕉

  • Un grand merci pour cet article de fond à la fois intense et très clair qui permet une approche plus facile des textes des grands maîtres .

  • Bonjour Pankaj !
    Merci pour cet article. J’avoue, qu’étant novice en la matière et assez ignorante de toute cette culture, la lecture n’a pas été facile pour moi. Mais c’est très complet et très bien écrit. A moi de me familiariser avec tout ça pour comprendre toute la dimension Ashtanga Yoga. Merci pour ce site et la page Insta qui sont extrêmement intéressants et revigorants 🙂

  • Merci Pankaj de présenter l’Ashtanga Yoga sous cette vision différente, mais tellement pertinente ! En effet, se guider dans les réflexions (et compréhension des textes du Yoga/Raja Yoga) par des textes philosophiques comme le Samkhya Karika me semble si essentiel afin de comprendre les subtilités du langage et des informations transmisespar les Sages.

  • merci Panjak
    l’impression de mettre un pied, voire un orteil dans l’océan tout en regardant l’horizon 🙂
    Mais je me souviens avoir su nager

  • Merci beaucoup Panjak 🙏🏻
    Votre approche est plus simple que les textes des grands Maîtres. À moi maintenant de ma familiariser pas à pas avec cet enseignement afin d’accéder progressivement aux 8 rayons de la roue…😊

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